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Achat d’une maison ancienne : 5 pièges à éviter

Achat d’une maison ancienne : 5 pièges à éviter

Un achat immobilier n’est pas un acte à entreprendre à la légère surtout s’il s’agit d’un investissement dans l’ancien. Il n’est pas question de choisir une maison mal entretenue qui va coûter une fortune en travaux. D’où l’importance de prendre en compte les nombreux pièges à éviter avant d’acquérir un logement.

Se lancer dans un achat « coup de cœur »

La première erreur à ne jamais faire est d’acheter sur un coup de cœur. Vous venez de visiter une maison et vous êtes tombé sous son charme ? Évitez à tout prix de craquer sous l’effet de la tentation et de choisir le bien en question tout simplement suite à un coup de foudre. Non seulement vous ne parviendrez pas à déceler les défauts de la maison, mais en plus, vous risquez de l’acheter pour un prix plus élevé que sa valeur. C’est bien connu : quand on apprécie un bien, on se précipite pour faire son acquisition au plus vite sans tenir compte des différents paramètres. Beaucoup de propriétaires se sont déjà fait prendre et regrettent amèrement aujourd’hui. Ne prenez pas le même chemin.

Se limiter à une seule visite

La règle pour acheter une maison est de prendre son temps. Si vous avez un planning trop chargé qui vous empêche de visiter le bien plusieurs fois, cela peut devenir problématique. Les spécialistes déconseillent d’acheter un logement seulement après une visite, car cela est insuffisant pour examiner scrupuleusement toutes les parties de la maison. L’idéal est de revenir dans différentes heures de la journée, en semaine et en week-end pour avoir la possibilité de juger la qualité du quartier, de l’environnement, des voisins bruyants, etc. Une maison n’offre pas non plus le même rendu le matin en pleine luminosité et le soir lorsque le soleil descend.

Ne pas vérifier l’état de la maison scrupuleusement

Les fissures dans les murs, le délabrement des caves ou la toiture endommagée peuvent entraîner de lourds travaux de rénovation qui vous coûteront cher. Avant de fixer votre choix, veillez systématiquement à vérifier les dix diagnostics immobiliers obligatoires devant être fournis par le vendeur. Ces derniers permettent entre autres de déterminer avec précision la superficie avec le diagnostic loi Carrez, les besoins énergétiques du logement avec le diagnostic de performance énergétique ou encore l’état de l’installation électrique avec le diagnostic électrique.

Ne pas venir avec un professionnel du métier

Dans le cas où vous avez du mal à décrypter les différents diagnostics et que vous n’êtes pas sûr de vous, faites la visite avec un architecte ou un spécialiste dans la construction ou la rénovation immobilière. Ce dernier chiffrera sur place le coût des rénovations à effectuer pour vous aider à déterminer si l’investissement en vaut vraiment la peine.

Ne pas prendre en compte les zones à risques

Il est important de vous assurer que la maison ne se trouve pas une zone pouvant être touchée par des risques technologiques, des risques sismologiques ou encore des inondations. En principe, le vendeur a le devoir de vous remettre un état de risques de moins de 6 mois. Faites-en la réclamation durant vos visites.

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